Cinq nouvelles poursuites civiles viennent alourdir le dossier déjà épineux de Sean "P. Diddy" Combs. Ces plaintes, déposées par l'avocat Tony Buzbee, incluent des allégations d'agressions sexuelles remontant à des incidents survenus entre 2000 et 2022. Parmi les plaignants figurent trois femmes et deux hommes, tous anonymes. L'une des femmes affirme avoir été violée par Combs alors qu'elle n'avait que 13 ans.
Les plaintes incluent également des accusations de drogue administrée aux victimes avant les agressions. Les procureurs fédéraux continuent d'enquêter sur ces allégations qui s'ajoutent à celles déjà portées contre l'artiste, incarcéré à Brooklyn depuis sa première arrestation en septembre pour des accusations de trafic sexuel et de racket.
Les autorités fédérales ont saisi plus de 90 appareils électroniques appartenant à Combs lors de raids sur ses propriétés. Ces appareils sont actuellement examinés pour trouver des preuves liées à ses activités présumées de trafic sexuel. Pendant ce temps, l'équipe de défense de Combs continue de demander que les accusateurs soient identifiés publiquement, afin de préparer une défense plus solide.
Combs, qui a nié l'ensemble des accusations, est également accusé d'avoir exploité son empire musical, notamment son label Bad Boy Entertainment, pour transporter des personnes à travers les États-Unis dans le cadre d'activités sexuelles filmées appelées "freak offs". Le procès pénal est prévu pour le 5 mai prochain, alors que la bataille judiciaire s'intensifie.
